Séjour en Lettonie (Tle-étudiants)

Retrospective Lettonie 2012

Séjour OPÉRATION VILLAGE D’ENFANTS 16-30 juillet (Tle-étudiants)

Opération humanitaire dans un orphelinat de Lettonie

Activités :

Au cœur de la Lettonie, le village d’enfants de Grasi accueille depuis 1995 une trentaine d’enfants orphelins ou issus de milieux très défavorisés. Le village d’enfants de Grasi est composé de petites maisons familiales chaleureuses, où les enfants retrouvent leur équilibre.

L’été, les orphelins sont accueillis dans des familles. La période est donc propice pour l’orphelinat pour engager de plus gros travaux, impossibles à lancer pendant l’année. Cet orphelinat a l’habitude de faire appel à des clubs comme Fennecs pour aider aux travaux.

L’opération « Village d’enfants » consiste donc à consolider les infrastructures de l’orphelinat. Le directeur des travaux compte en effet sur nous pour planter une centaine de poteaux, poser 1000 à 1500m de grillage, installer quelques portails, transporter du bois de la forêt, rentrer des bottes de foins, entretenir le parc…

Voir la brochure du séjour Lettonie

thumbnail of Plaquette Séjour Lettonie 2017

Plus d’info sur l’orphelinat sur le site « Cap Espérance« 

FORMATION :

La formation au camp se décline de la manière suivante :

  • formation humaine et chrétienne à travers des topos ou des temps de prière prêchés quotidiens.
  • chaque garçon est suivi par un des animateurs avec lequel il parle personnellement. Le but est de l’aider à mieux se connaître et à forger son caractère.
  • un prêtre sera présent durant toute la durée du camp.
  • Le camp se veut ainsi être une école de prière : confession proposée, Sainte Messe quotidienne, un temps d’adoration est prévu, examen de conscience le soir.

 INFORMATION PRATIQUE

groupe composé de 18 à 25 participants (Tle ou étudiants).

Plaquette : Visualisez

Dates : du 16 au 30 juillet 2018

Lieu : Riga et orphelinat de Grazi

Prix : 295 € hors billet d’avion France-Lettonie

Contact : M. de Viviès, 06.28.28.09.92, fennecs@gmail.com

PROCÉDURE D’INSCRIPTION AU SÉJOUR

1. Compléter le formulaire d’inscription et procéder au paiement en ligne ci-dessous.

2. Si vous préférez payer par virement : Rib ICI, indiquer votre nom dans le libellé, ou par chèque : ordre « club Fennecs ».

Des bourses peuvent être attribuées, priorité étant donnée aux membres inscrits. Ne pas hésiter à prendre contact avec nous en cas de besoin: fennecs@gmail.com. Vous pouvez également nous aider à alimenter le fonds de bourses.

Chèques Vacances : le Club est habilité à les recevoir. L’idéal est que vous puissiez payer les arrhes en ligne et le solde en chèque vacances. Nous contacter si vous voulez payer la totalité du prix par chèque.

3. Remplir :
– le bulletin d’inscription (cliquer ici) ;
– pour les mineurs,la fiche sanitaire de liaison (cliquer ici) ;
nous les envoyer au plus vite au Club Fennecs, 8 rue Jean Nicot, 75007 Paris.
Votre inscription ne sera considérée comme complète qu’à la réception de l’ensemble de ces pièces.

4. Un email donnant les dernières informations vous sera envoyé en confirmation de votre inscription.

FORMULAIRE D’INSCRIPTION :

* Champs obligatoires. Vous ne pourrez accéder à la page suivante s’ils ne sont pas renseignés.

Si le formulaire ne fonctionne pas, vous pouvez le remplir sur le site d’HelloAsso ICI.

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Retrospective Lettonie 2013

Mission accomplie !

Article sur le séjour Lettonie 2014

Une quinzaine d’étudiants et jeunes professionnels sont partis cet été en Lettonie avec le club Fennecs pour venir en aide à un orphelinat. L’un des participants nous livre son récit. Émouvant…

L’heure est bien avancée mais le soleil brille. L’extraordinaire luminosité de la Lettonie nous offre un spectacle étonnant. Partis de Riga en fin d’après-midi, nous nous avançons dans la campagne de ce pays aux lueurs inhabituelles. Répartis dans plusieurs voitures, nous sommes une équipe motivée, nombreuse et internationale : 15 Français de tout l’Hexagone (Nantes, Toulouse, Rouen, Paris) et 4 Lettons.

Objectif ? Atteindre l’orphelinat de Grasu Pils. Cet orphelinat dont l’histoire est aussi originale que belle nous attend pour des travaux un peu spéciaux. Dans les voitures l’impatience est palpable : plus d’un an, pour certains d’entre nous, que nous nous préparons à ces instants et que nous attendons « l’action » ; plus de 6 mois que nous nous réunissons régulièrement pour réfléchir à nos objectifs et que nous élaborons des opérations pour récolter de l’argent. Ainsi, le 1er mai 2012 nous avons vendu du beau muguet devant des boulangeries parisiennes. Quelques semaines plus tard, le jour de la fête des mères, c’étaient des roses que nous vendions à la sortie d’une messe. Et en cette belle soirée de juillet nous atteignons les lieux de notre opération : « A notre arrivée, nous serons répartis dans deux petites maisons qu’occupent les orphelins habituellement » nous prévient Cyrille. Il poursuit : « En été, ces maisons sont libres car les orphelins les plus grands sont accueillis dans des familles françaises, le temps des vacances ». Il ne reste dans l’orphelinat que les plus jeunes orphelins : Androuchka, Sacha, Nikita… Nous aurons l’occasion de bien faire leur connaissance et nous deviendrons d’excellents « amis ». Que d’émotions quand il faudra leur dire au revoir, deux semaines plus tard…

Une ferme dans un orphelinat

Ce sont deux Français qui nous accueillent sur place : Christophe, le fondateur de l’orphelinat, ainsi que Jean, « un paysan du Gers en Lettonie » tel qu’il se définit. Ils nous expliquent alors l’histoire de ces lieux : celle d’un orphelinat qui grandit par petits pas et dont le projet s’affine constamment pour le bien des orphelins. « Grâce aux volontaires comme vous, nous avons pu lancer la ferme pédagogique » nous dit Christophe. Il ajoute : « L’idée de la ferme vient de Jean. Elle permet notamment de mettre en contact avec une activité professionnelle les orphelins qui le souhaitent. » La ferme pourrait, un jour, devenir une source de revenus pour développer l’orphelinat. C’est de cette activité fermière que nous sommes venus nous occuper. Une aide indirecte aux orphelins mais une aide bien réelle.

Eviter l’activisme

« Nous n’allons pas transformer la face de la Lettonie par notre action. Soyons donc humbles et fuyons l’activisme » nous explique Pierre, un organisateur du séjour. « Notre travail aura une valeur d’éternité si nous l’offrons au Seigneur » renchérit l’abbé Quartulli, notre aumônier, dans l’homélie de la messe du premier jour. L’objectif était donc clair : le meilleur service que nous pouvions rendre à cet orphelinat était de lutter, chacun, pour devenir meilleur en cherchant la sainteté. Et cet objectif passe par un travail bien fait, sanctifié, offert au Seigneur. C’est donc dans cet esprit que nous tentons, quinze jours durant, de rendre ce service aux orphelins : installation de grands enclos qui constituent la ferme, creusement de trous pour installer des portails, destruction à grands coups de masses des vieux murs en béton armé (pas facile !), fabrication du béton pour fixer les portails… Puis vint le temps des foins : la machine à faire des bottes étant en panne, nous avons dû ramasser « à l’ancienne » des tonnes d’herbes séchées ! Munis de nos fourches et râteaux nous balayons des champs entiers et entassons le foin dans la charrette du tracteur. Après quoi, il faut le ranger dans le grenier de la ferme, sous une chaleur accablante. Les visages aux yeux cernés mais le sourire aux lèvres témoignaient de notre joie de nous donner.

Un philosophe en action

Cyrille le directeur du séjour est philosophe. « Nous avons bien profité de ses réflexions » me glisse une fois Clément, un participant. Et pour cause, à l’approche de l’année de la foi, il a préparé plusieurs causeries sur le sens de cette vertu théologale : « Foi et écriture », « Foi et tradition », « Foi et évangélisation »… « Mon principal instrument de travail pour ces exposés a été le Catéchisme de l’Eglise Catholique » nous explique pour commencer le philosophe transformé, le temps du séjour, en organisateur d’opération humanitaire. Le résultat a été là puisque nous prolongions les séances en lui posant, à tout moment, des questions sur la foi, la vocation, l’évangélisation, l’apostolat…

Le temps du sport venait alors. Comme si nous ne nous étions pas assez dépensés dans les champs. Mais la joie d’être ensemble fait figure du meilleur produit dopant… Nous pratiquions donc toutes sortes d’activités sportives : rugby, foot, baignade dans les nombreux lacs qui s’éparpillent dans le pays… Nos journées se terminaient dans les rires et les chants : autour de la guitare de William, nous écoutions ses œuvres et chantions tandis que les boute-en-train de notre équipe nous proposaient des jeux hilarants.

« Do not enter »

Quitter ces orphelins, se séparer de ce groupe soudé que nous formions… : l’émotion nous envahit lorsqu’il fallut rentrer en France.

En finissant ces lignes, je me rappelle de cette tour soviétique. C’était lors d’une excursion sur le sommet de la Lettonie. En plus d’être délabrée, elle commençait à avoir quelque chose de la Tour de Pise… Pour empêcher les imprudents d’explorer l’intérieur de ce vestige de l’URSS, cette phrase était inscrite sur la tour : « Do not enter ». Et nous y sommes entrés. C’est l’imprudence mais aussi l’audace qui nous y ont poussés, la même audace insouciante qui nous a fait venir dans cet orphelinat. Notre cœur y restera à jamais. Nous étions prévenus.